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Le sport & nous : et si on y allait mollo et qu’on profitait ?

Dernière mise à jour : 29 oct. 2020




Il fût un temps (très lointain) ou le sport n’occupait qu’une très infime, voire inexistante partie de ma vie. C’est fou quand j’y repense car aujourd’hui, il fait partie intégrante de ma journée, et en tout cas, de mes pensées. Il ne se passe pas une seule journée sans que je n’y pense ou que je ne planifie pas une activité sportive ou l’autre. Et c’est sain, en tout cas je le pense et j’en suis convaincue.


Aujourd’hui je ne pourrais pas me passer du sport, il m’est indispensable pour me sentir bien dans ma tête et bien dans mon corps. Quand je suis triste, énervée, en colère, déstabilisée, surexcitée, exaspérée, ou que rien ne va et que j’ai besoin de m’échapper, et bien je fais du sport. C’est mon truc à moi, là où je peux être seule avec moi, loin du regard des autres et de toute pression possible. Et je pense que c’est le truc de beaucoup d’entre vous, même si vous ne le savez pas encore.


Mais bien sur, il y a sport et sport. Je pense que chacun(e) a cette graine sportive en lui/elle, et même ce besoin de sport qui procure ce bien-être incomparable, que personnellement je n’atteins qu’en pratiquant un sport. Mais la graine ne se développe, ou plutôt, n’est pas développée par tous et c’est dommage. Je pense que, comme avec tout, l’image que l’on se fait et les limites que l’on veut à tout prix repousser dans le sport deviennent parfois les plus grosses barrières à notre activité sportive. On fait un sport mais on veut être super performant, battre des records à chaque fois, alors on pousse, on souffre et on se dégoûte pour finir par abandonner. Alors oui, c’est bien de repousser ses limites de temps à temps, et oui, ça procure un sentiment de satisfaction assez intense, mais essayez une fois d’aller courir, de marcher, de nager à votre aise, d’y prendre du plaisir, de ressentir réellement votre corps, sans pousser vos limites à l’extrême, mettez-vous dans un niveau dans lequel votre corps est sollicité, certes, mais pas poussé à l’extrême de ses limites. Et c’est là, à ce moment précis, que se réveillent la magie et le vrai bien-être…


Si vous poussez trop loin à chaque fois, vous serez content d’avoir fait votre séance mais ça aura été dur, très dur. Et que va-t-il se passer la fois suivante ? De l’appréhension. Le corps a une mémoire et il saura bien ce vers quoi vous l’emmenez et c’est là précisément que la démotivation va s’installer, et qu’à force de devoir se forcer à faire du sport, vous allez finir par abandonner car vous n’y trouverez jamais un réel plaisir. Si, à l’inverse, la dernière fois que vous avez fait du sport, vous avez laissé votre corps prendre le rythme qui lui convient, si vous vous êtes écouté(e), et bien, tout comme moi, vous aurez envie de recommencer. Et là, extase ! Et si vraiment aujourd’hui vous n’avez pas envie, et bien ce n’est pas grave, donnez à votre corps ce qu’il veut, ne soyez pas trop dur avec vous-même, si vous ne prenez pas soin de vous en premier lieu, personne ne le fera pour vous. Et le sport c’est un moyen de prendre soin de soi avant TOUT, c’est un moment de soi à soi.


Alors arrêtez de (vouloir) surperformer, de vous comparer, de pester si vous n’avez pas fait aussi bien que Pamela Reif, ou de faire du sport pour poster votre dernier record sur Strava ou Insta alors que, derrière cette belle performance, le plaisir est et reste inexistant. Stop, posez votre téléphone et prenez la route, à pied, à votre rythme, en marchant ou en courant, la tête vide ou qui vagabonde à des pensées positives ou des rêves qui vous font voyager intérieurement, prenez ce temps pour VOUS et faites en un moment POSITIF. Et ne regardez pas (à chaque fois) votre temps, votre performance ou les calories brûlées, mais profitez juste. Et lorsque vous saurez faire ça, vous aurez trouvé la merveilleuse échappée que nous offre le sport. Et je souhaite à tous de la trouver, car vous le valez tous bien.


Love.

Mim

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